Voici la petite histoire que j’ai envie de te partager, une histoire vraie un exemple parmi tant d’autres que nous avons déjà tous et toutes vécue. Je vous livre ici mon décodage, et je rappelle que je ne détiens aucune vérité et que mon décodage est basé sur mon ressenti, mon expérience, mon intuition et mes différentes formations en dev perso.
On a tous et toutes déjà dit OUI à quelqu’un de la famille, un ami, une amie, un collègue trop rapidement lorsqu’on nous a demandé de l’aide ou un service, et les jours suivants ainsi que le jour venu être en dilemme continu d’avoir dit OUI alors qu’on aimerait faire autre chose, et ne pas oser se désengager d’une promesse donnée tout en ayant l’envie de faire plaisir.
C’est ce qui est arrivé à une personne (on va l’appelée Ophélie c’est un nom d’emprunt) qui me l’a partagé tout récemment.
Alors que très spontanément et avec le cœur Ophélie s’était engagée pour aider lors d’un déménagement, les jours qui ont suivi, elle s’est tourmentée non stop, elle avait envie d’aider et aussi de profiter d’un moment en famille et d’un rare moment de pause dans son organisation professionnelle déjà très chargée.
C’est difficile ces situations, et l’impression d’être assis entre deux chaises, de plus cela occupe pas mal l’esprit, donc de l’énergie et de la clarté mentale.
Qu’est-ce qui se joue ? Lorsque Ophélie dit oui à ce type de demande, sur le moment elle est dans un état d’esprit ouvert et avec le coeur bien évidemment qu’elle va aider, l’envie, l’enthousiasme et l’énergie sont là à ce moment précis.
Pourquoi est-ce que ce choix semble se modifier au fil du temps ?
Il y a de nombreuses raisons à ces hésitations, ces souhaits de changer d’avis, il y a l’intensité de la vie d’aujourd’hui qui laisse peu de répit, des journées pro chargées et fatigantes, un rhume qui commence, le besoin de voir la famille, les parents, les enfants, prendre du temps pour soi, tout cela entre en jeux et fait que l’envie d’aider et le besoin de se reposer, de se poser ou de retrouver ses proches s’opposent et s’affrontent dans un duel de loyauté qui vient parasiter le mental, qui entre dans ce duel où d’un côté on va retrouver ce qui est juste pour soi-même, et de l’autre ce qui est conforme « aux bonnes manières » édictées par l’éducation bla bla bla.
De quelle loyauté je parle, la loyauté envers la personne à qui on a promis, la loyauté envers ma propre parole et mon engagement, la loyauté envers mes propres besoins qui doivent aussi trouver satisfaction.
Serait-ce la quadrature du cercle ? un imbroglio dont on ne peut sortir ?
Pour moi non, il y a des pistes de solutions pour éviter de se prendre la tête pendant des jours, voici mes suggestions :
- Eviter de répondre trop vite, prendre l’habitude puisqu’on commence à se connaître de respirer un bon coup, car ce qui déclenche la spontanéité d’une telle réponse c’est l’envie de faire plaisir et aussi d’être reconnu, aimé et apprécié (vérifiez quels sont vos propres déclencheurs).
- Répondez que vous allez y réfléchir et précisez aussi en fonction de votre niveau d’énergie, votre état physique, votre besoin de repos, vos contraintes personnelles, etc …. (oui, je sais nous sommes sensés être au top 24h/24h alors ça ne se dit pas trop ce genre de choses, que l’on pourrait avoir éventuellement besoin de repos, c’est vous qui voyez !) Pour ma part je vois bien que je ne suis pas au top 24h/24h par ailleurs toi non plus
- Si vous avez répondu OUI et que vous ne le sentez plus, donnez vous l’autorisation et la permission de changer d’avis et osez le communiquer sans être gêné(e). Et oui ça se fait de se désengager, j’ai bien conscience que la culpabilité vous nargue et zieute par dessus votre épaule, j’ai aussi des tips pour la culpabilité pour s’en détacher.
- Vous ne serez pas une mauvaise personne en changeant d’avis, vous serez une personne alignée avec vos propres besoins, ce qui fera de vous quelqu’un de plus sain à fréquenter, car vous aurez appris à vous écouter en lieu et place de croyances limitantes, de concepts éducationnels toxiques et de préceptes judéo-chrétiens « has been ».
Vous vous demandez à ce stade si Ophélie qui m’a confié son histoire est allée aidée son amie, ou si elle s’est respectée, écoutée et entendue ? Et pour quel résultat ?
Alors, elle s’est effectivement écoutée, et elle a choisi d’annuler sa présence à travers un message aligné qui n’entrait pas dans une justification mensongère, elle a en gros dit son envie de l’aider ainsi que son besoin du moment et que faire les 2 était impossible, et qu’elle choisissait son bien-être.
Et comment a réagit son amie ? C’était la plus grande crainte d’Ophélie qui m’a partagé son aventure, une peur réelle qui lui rendait impossible l’écoute du retour vocal de son amie (peur du jugement, peur du rejet,… ), je l’ai donc accompagnée pour l’écoute du vocal 7 jours plus tard, vocal qui était en fait un vrai cadeau de compréhension et d’amour. Tout ça pour ça !
Que faut-il en retenir :
- Eviter de se mettre dans la tête des personnes et imaginer toutes sortes de scénarios plus dingues les uns que les autres, c’est énergivore et cela parasite aussi nos capacités de penser avec lucidité.
- Oser dire et se dire sans fard, sans prétexte, sans se juger aller vers l’authenticité
- S’écouter, écouter et entendre ses propres limites et ses propres besoins.
- Stop à l’avis des autres ! (ce n’est que la vie des autres).
Merci pour vos réactions et n’hésite pas à me dire en commentaires si tu as déjà vécu ce genre de situation et comment cela s’est-il passé ?
Sabine G
Coach et accompagnante holistique
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